Massieu, S., Paugam, S., Peille, F.
(2020, Octobre). Précarité : la crise aujourd’hui, des lendemains qui déchantent ?. Ash, (3181), p.6-15.
Titre : | Précarité : la crise aujourd’hui, des lendemains qui déchantent ? (2020) |
Auteurs : | Sophie MASSIEU, Auteur ; Serge PAUGAM, Personne interviewée ; Flora PEILLE, Auteur |
Type de document : | Article : revue |
Dans : | ASH (n°3181, 2020/10/23) |
Article en page(s) : | p.6-15 |
Langues: | Français |
Mots sujets : |
Thésaurus PRISME 2014 PRECARITE ; CRISE ; EPIDEMIE ; PAUVRETE ; PREVENTION ; REPRESENTATION SOCIALE ; ASSOCIATION ; RESPONSABILITE ; GROUPE DE PRESSION ; JEUNE EN DIFFICULTE ; REVENU MINIMUM ; MISSION LOCALE POUR L'EMPLOI ; ACCOMPAGNEMENT ; CAPACITE D'ADAPTATION ; PROJET ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; INSERTION SOCIALEThesaurus Candidats Descripteur POLITIQUE PUBLIQUE |
Résumé : | " Plus d’un million de personnes pourraient basculer dans la pauvreté. Près de la moitié des bénéficiaires de l’aide alimentaire durant le printemps confiné était jusque-là inconnue des associations de soutien aux populations précaires. La reprise des contaminations cet automne et son corolaire, le couvre-feu, aggravent le contexte. Ces phénomènes sont, hélas, déjà bien connus et identifiés par les acteurs de terrain. Une situation sur laquelle ils alertent sans cesse les décideurs. La réaction des pouvoirs publics ? Des mesures d’urgence, certes appréciables, mais que tous disent ne pas être à la hauteur des besoins des plus démunis et qui, surtout, s’accompagnent d’un refus de mettre en place des mesures structurelles de lutte contre la pauvreté. Deux ans après l’annonce d’une stratégie de combat contre ce phénomène, les parties prenantes ne cachent pas leur déception. Et elles en analysent les raisons. D’aucunes n’hésitent pas à parler de blocage idéologique. Elles en veulent pour preuve le fait que même des données scientifiques, économiques et sociologiques ne suffisent pas à convaincre le gouvernement. Mais elles pointent aussi une faible mobilisation citoyenne, une image négative des pauvres, et certaines reconnaissent aussi une responsabilité des associations. Elles manquent de forces vives pour faire du lobbying et, parfois juges et parties en recevant des subventions de l’État, perdent une part de leur liberté d’expression. " |
Note de contenu : |
Sommaire :
- Pauvreté : l’idéologie du gouvernement inquiète - "On ne fait pas confiance aux plus pauvres" - Insertion : l’accompagnement des jeunes en péril |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Disponibilité |
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R | Revues | Olivet | Disponible |